Une balade, une photo !

Super compte rendu, c'est vrai que vous avez un beau terrain de jeu.

Prepa de balade, suivre la ligne droite par les petites routes

Ballade ce matin d'environ 160 km de Quimper vers les Monts d'Arrée en centre-Finistère. Départ à 9 heures par un temps incertain, de lourds nuages noirs menaçants pointaient au nord, soit pile-poil dans la direction que je comptais prendre. Je ne prendrais finalement aucune averse, déesse Bonnie veillait sur ma modeste personne.

Le profil de l'étape : des départementales et rien que des départementales.  Une alternance de petites routes gavées de petits virolos facétieux qui se font un plaisir de se refermer sans crier gare et de grandes courbes très roulantes dans lesquelles j'ai pu constater qu'à un rythme relativement soutenu (entre 120 et 150 km) notre machine préférée adore danser la samba en tortillant son adorable petit cul. Une fois la surprise passée (et l'accélération cardiaque qui va avec), on se surprend à chercher la limite de la miss et à prendre plaisir à le faire.  Moi qui roulait en sportive et donc sur des châssis qui plaçait en courbe la moto et son pilote sur un rail, le tout se pilotant strictement au regard et avec le haut du corps, autant vous dire que c'est une révolution culturelle en matière de pilotage . Mais je me suis totalement éclaté avec ce pilotage "à l'ancienne" (c'est relatif, avec toutes les assistances dont nous bénéficions avec la Street Twin).

Je vous livre quelques tofs prises avec un misérable aillefaune qui ne rendent vraiment pas hommage à la beauté et la majesté des paysages des Monts d'Arrée.

Une petite pause à Pont Coblant "arrosé" par une merveille du génie civil de la première moitié du 19e siècle, à savoir le canal de Nantes à Brest.



Arrivée sur le parking de la Montagne St-Michel, point culminant de la Bretagne à... 380 mètres d'altitude Ce n'est pas bien haut, mais ça permet par beau temps (ça, c'est pas toujours gagné ) un point de vue panoramique à 360° et portant à près de 50 km à la ronde.



Deux petites photos sur les landes et tourbières qui entourent la Montagne St-Michel (ou Mont St-Michel de Braspart). Paysage magnifique, inquiétant en hiver, mais qui en cette saison laisse apparaître le mauve des bruyères en fleur.





Après avoir laissé miss Bonnie sur le parking et après avoir emprunté un petit escalier, on arrive au sommet de la Montagne St-Michel après une épuisante escalade de... 3 minutes chrono. Il faut ce qu'il faut pour obtenir la récompense d'être sur le toit de la Bretagne.

La petite chapelle St-Michel, érigée sur un ancien site sacré pour les celtes (culte solaire) :



Une vue du Réservoir St-Michel, un lac artificiel créé dans les années 30 et qui a servi pour refroidir la première et dernière centrale nucléaire française à eau lourde construite entre 1962 et 1967, à savoir la centrale de Brennilis (on ne la voit pas sur la photo du fait de la distance, mais elle est au fond à droite). Pour info, son démantèlement a débuté en 1995... et n'est toujours pas achevé.  



Voilou pour ce tout tout tout petit aperçu des Monts d'Arrée.

Sympa ta balade,

KrysDag a écrit: ... notre machine préférée adore danser la samba en tortillant son adorable petit cul. Une fois la surprise passée ... Mais je me suis totalement éclaté avec ce pilotage "à l'ancienne"

Simplement le fait des suspensions vraiment moyennes.

+

Merci pour le reportage, Chris, très sympa à regarder et à lire.

Merci Laurent

Il ne faut surtout pas que mes CR vous gavent aussi. N'hésitez pas à me le dire le cas échéant.

Tu rigoles ?
Merci pour le partage !
Ça donne envie de visiter la Bretagne ...

Ne change rien, c'est nickel.

KrysDag a écrit:
Il ne faut surtout pas que mes CR vous gavent aussi. N'hésitez pas à me le dire le cas échéant.

Non continue, c'est sympa de partager.
Surtout quand la ST sur les photos est une blackmat

Merci pour vos encouragements à poursuivre.

Demain, si le temps le permet (cataclysmique en pointe Bretagne aujourd'hui ), un run sur la fabuleuse presqu'île de Crozon et la promesse d'une fracture des yeux à chaque virage tellement ce spot offre des panoramas exceptionnels.

Et au passage, si des Streetwiniens du coin souhaitent se joindre à moi, n'hésitez pas à me passer un MP. Je pense décoller vers 9 heures de Quimper city pour un retour vers 13 h.

Très bien les CR et les tofs, j'ai vu ton message que ce matin, nous aurions presque pu nous croiser aujourd'hui. Pour une prochaine.

Petite balade de 388,8 km au total pour moi et 223 et quelques km pour la véritable balade (en boucle même si cela n'y ressemble pas) dans les terres entre le 29 et le 56, au programmes petites routes en mode pépère ... hum

Je laisse au propriétaire de la Street Twin non voyageuse la parole





++

Yes, il avait l'air bien cool votre parcours Chelmi. Pas de souci pour une prochaine, avec plaisir.  

Pour moi, c'était départ de Quimper à 9 heures du mat, direction la Presqu'île de Crozon par la D63. Le temps est incertain, de gros nuages noirs menacent de crever à tout moment. Même pas peur, j'y vais quand même, et comme dit le dicton local, en Bretagne, il ne pleut que sur les cons (ça en fait un paquet au m2 ). Une fois encore, pas une goutte ne viendra perturber mon périple de 157 km en dépit du ciel menaçant. De là, à y voir un lien de cause à effet... (Bretagne - pluie - cons).

Profil de l'étape : de la belle départementale, rien que de la belle départementale. C'est ultra roulant, grands bouts droits, belles courbes et revêtements pas trop dégueulasses invitent à l'attaque... sauf que la présence de nombreuses chicanes mobiles -autrement dénommées bagnoles de touristes- calme vite les ardeurs. Ca tombe bien, inutile de presser le pas, les paysages s'annoncent somptueux, c'est l'été, les cailloux sont en fleur comme on dit à Douarnenez.

1ère étape, le Ménez Hom, mont culminant à 330 mètres. Une fois encore, ce n'est pas très haut, mais largement suffisant pour offrir un panorama à couper le souffle sur la baie de Douarnenez et le fond de la rade de Brest. Bien entendu, je n'ai ni le matériel ni le savoir-faire d'un photographe pour honorer la beauté des paysages rencontrés.

9h30, à part des camping-caristes manifestement encore dans les bras de Morphée, je suis seul sur le Ménez Hom :



La vue sur la baie de Douarnenez est incroyable :


Vue imprenable sur le pont de Térenez et sur l'Aulne qui s'apprête à se jeter dans le fond de la Rade de Brest.


Je reprends la route pour m'arrêter quelques kilomètres plus loin à Telgruc/Mer


Le Cap de la Chèvre vu de la plage de Telgruc/Mer :


Après un petit moment à rêvasser sous un soleil qui commence à percer timidement, direction le petit port de Morgat pour un grand café... que je prendrai à un mètre de Clémentine Célarié,  au café également en mode incognito.  


Il est temps de passer au chose sérieuse.   Laissant Clémentine récupérer de sa teuf de la veille   , j'enfourche miss Bonnie pour me rendre sur un site exceptionnel, à savoir celui du Cap de la Chèvre.

Avant même d'y arriver, le panorama me pousse à un petit arrêt. Allez savoir pourquoi.    

Côté pile (on peut y voir les traces d'un récent incendie) :


Côté face :


Je vous promets que je n'ai pas bougé d'un iota entre ces deux clichés, une photo à gauche, une photo à droite.  

Il est déjà 11 heures du matin, si je veux me rendre au Cap de la Chèvre et être rentré pour 13 heures à Quimper, il ne faut plus que je traine en route (et ça, c'est super dur   )

Enfin, le majestueux Cap de la Chèvre :


La lande en fleur, le bleu de l'océan, le ciel... cré bon diou, que c'est beau.


Allez, je décide de pousser jusqu'à l'extrémité ouest de la presqu'île, à savoir jusqu'au petit port de Camaret/mer (vous savez, le port dont le curé a des trucs qui pendouillent...   ). Petit café en terrasse devant la tour Vauban.


Je n'ai pas vu l'heure passer. Il est 12 heures. Autant dire qu'il va m'être difficile d'être en moins d'une heure à Quimper. Petit coup de fil à la maison pour prévenir ma belle que je serai en retard pour le déjeuner.  

Mais je ne peux pas m'empêcher de m'arrêter de nouveau en route pour quelques photos de la Roche Percée.  







In fine, j'arrive à 13h30 à Quimper city.   Et je n'ai fait que la partie sud de la presqu'île. Demain matin, pas de pluie annoncée en pointe Bretagne, je me fais la partie nord.  

Si jamais l'envie vous prend de visiter la Presqu'île de Crozon, sincèrement, prévoyez minimum un week-end complet (et de préférence au printemps ou à l'arrière-saison pour également profiter des routes intéressantes à rouler en moto   ).

Merci, chouette récit de balade. Ce sont les lieux de mon enfance...

Super balade, il va falloir qu'on revienne !!!

Merci pour le partage,ça donne envie de repartir en vacances

Je confirme, il est fluide et efficace, et il l'a bien en main sa ST

Bonsoir à toutes et tous,

Dernier épisode de mon run en Presqu'île de Crozon. Hier, j'étais dans le sud, ce matin, direction le nord. En dépit des promesses de MétéoFrance d'une journée nuageuse sans précipitations (et 15 ° ), je vous avoue que je ne suis guère confiant dans cette prévision au départ de Quimper. M'enfin, on est en pointe Bretagne, on ne va pas commencer à craindre la pluie, sinon autant changer de pays. Il s'avère que ma dernière heure de route s'effectuera sous la flotte.

Profil de l'étape : 43 km de voie express pour rejoindre Le Faou, porte d'entrée de la presqu'île par le nord (en somme lorsqu'on vient de Brest). Puis environ 150 km de RD, dans le même esprit des routes décrites hier (et c'est un poil normal, je compte bien en réemprunter une bonne partie lors de mon retour vers Quimper   ). L'objectif majeur de la matinée : atteindre la Pointe des Espagnols au nord-ouest de la presqu'ile, puis redescendre vers Camaret/Mer tout à l'ouest et revenir à Quimper par le sud de la presqu'île.

Passons rapidement sur les 43 km de voix express. A deux ou trois autres choses près, il n'y a rien que j'aime davantage que faire de la moto. Mais les voies express et autres autoroutes, nom d'une pipe d'admission, cet ennui mortel... Après 20 minutes et des bananes à vitesse réglementaire   , enfin la sortie Le Faou. On va enfin pouvoir s'amuser en faisant causer le couple sympatoche de miss ST qui doit s'emmerder autant que moi sur ce fade et uniforme ruban de bitume.

Après le Faou, on longe l'Aulne, un fleuve côtier (en partie canalisé pour la construction du Canal de Nantes à Brest) qui se jette dans le fond de la Rade de Brest. C'est très beau, le fleuve devenant à cet endroit une ria (ou un aber en breton). Encore un fleuve ? Déjà l'océan ? On ne sait pas vraiment et c'est précisément ce qui rend si particulier les fleuves côtiers bretons. Deux photos de la Grève du Sailou qui illustrent bien cet entre-deux :





Poursuivons notre balade en presqu'île nord, toujours le long de l'Aulne maritime. Voici l'élégant Pont de Térenez, cette fois-ci de plus près que de la photo de la veille prise du haut de la montagne du Ménez Hom.



Après le passage du Pont, c'est désormais le puissant Atlantique et la Rade de Brest qui redeviennent notre décors naturel. Petite pause café dans le petit port du Fret, en face de Brest. En prenant des photos, il faut se méfier de l'endroit que l'on shoote. Légèrement à gauche du petit port, se dresse une île (qui est en fait une petite presqu'île) surmontée d'installations qui semblent de nature industrielle. Il n'en est rien, il s'agit de l'Ile Longue, base de sous-marins nucléaires. Interdiction formelle de photographier ou filmer sans autorisation.





Laissons nos militaires tranquilles et filons sur la Pointe des Espagnols, un incontournable de la Presqu'île de Crozon. Le cap se situe à l'entrée de la Rade de Brest, dans ce que l'on appelle le goulet. Le panorama est, une fois de plus, d'une beauté indicible.





Du courant ? Dans le goulet ? Bien sûr que non...  



Brest est à portée de brasse, on peut presque la toucher en tendant le bras... Sauf que par la route, c'est 73 bornes...  



La montagne du Ménez Hom, cette fois-ci vu "d'en bas".



Après en avoir pris plein les mirettes (le panorama sur la Rade de Brest est vraiment grandiose), je rejoins Camaret/Mer par une petite route géniale qui serpente le long des falaises et des criques. Le revêtement est dégueulasse, on est bringuebalé et avec la pluie qui redouble, chaque virage se transforme en "passera ? passera pas ?" , mais en même temps, on s'en fout, on a la truffe (humide) au vent, on chevauche notre machine préférée, que demander de plus ? Passé Camaret/Mer, je retrouve le sud de la presqu'île et les belles routes bien roulantes. Il pleut toujours autant, on se cale aux vitesses légales, tout va bien, il ne peut pas nous arriver grand chose.

J'arrive à Quimper après un run de près de 4 heures, trempé, transis, mais heureux comme un gamin. Une douche bien chaude, des fringues sèches, un bon repas avec deux petits gars qui me pressent de raconter ma balade et de montrer les photos afférentes... Les petits bonheurs de la vie.  

De retour des Pyrénées :
Dans l'ordre
Col d'Urkiaga et Luzaide (Espagne proche St Jean Pied de Port)


Col d'Aubisque

Col de Peyresourde

Pour le col d'Aspin et le Tourmalet à part du brouillard glacial rien d'autre ....

Merci pour le partage. Des routes que je connais bien et des paysages somptueux.

Merci à vous pour le partage, ça donne envie !!

Pauvre parisien (provincial exilé) que je suis...

Max a écrit:Pauvre parisien (provincial exilé) que je suis...

Dans le genre "ennui", la Lorraine c'est pas mal non plus, tu sais ...

Max a écrit:Pauvre parisien (provincial exilé) que je suis...

phiLou a écrit:Dans le genre "ennui", la Lorraine c'est pas mal non plus, tu sais ...

Viendez en Bretagne, on accepte tout le monde (dès lors que vous avez passé avec succès l'épreuve "apéro all night long, manger c'est triché" )

Chiche !

Autour d'Uzes (30) ce matin