Moto couchée à droite ce soir !

... ou bien encore REMark en anglais !

Bonne journée !

REM :  ça m'énerve, mes pneus ne sont toujours pas arrivés !


BD

Keva a écrit:

BeDeviller a écrit:
RAS tout est rentré dans l'ordre - la jauge montre ses barrettes.

 yeeeeeessss

BeDeviller a écrit:
REM :

maintenant j'ai compris: ça veut dire N.B ou P.S  en bon latin

Oh bah, "en même temps", on sait bien que PS et REM, c'est juste le style qui change un peu
Mais ne polémiquons pas

eh eh...

BeDeviller a écrit:
REM : je ferai un dessin explicatif ultérieurement

Après analyse de mon problème de relevage de la moto sur la pente - schéma explicatif.



CAS 1 - Moto sur sol plat - relevage par le guidon

Elle est soumise à son Poids P appliqué au centre de gravité
Le point de contact au sol est assuré par les pneus où vont s'exercer les forces de frottement FF

Le moment de force (ou couple) à éliminer pour relever la moto est  P x l  ;  l étant le bras de levier moto.

Le conducteur doit exercer une force F décomposée verticalement en FV et horizontalement en FH de telle sorte que le moment (FV x L)  soit supérieur à au moment  (P x l).
L étant le bras de levier au guidon
La composante FH s'oppose au frottement FF pour créer l'appui au sol, donc le point de rotation de relevage.

Dans ces conditions "normales", j'arrive à relever la moto par le guidon (1 main sur chaque poignée).


CAS 2 - Moto en couchée en plein travers sur la pente avec le guidon vers le bas de la pente

On voit qu'il faut déjà faire une rotation plus importante que sur sol plat pour mettre la moto verticale (l'angle de pente), d'où effort physique supplémentaire.
On voit que la position du conducteur le long de la pente ne lui donne pas un appui solide sur le sol pour exercer la force maximale nécessaire.
On voit que le conducteur est placé de telle sorte qu'il est du côté du bas de pente, donc moins de possibilité d'extension de bras pour redresser la moto.
On voit que le conducteur est obligé, en même temps que la moto se redresse, de grimper la pente, d'où effort supplémentaire.
La position est très inconfortable pour effectuer la manoeuvre.

On voit que si la moto était couchée guidon du côté haut de la pente, la manoeuvre aurait été facilité tout aurait été inversé.

CAS 3 : Moto couchée le long de la pente avec guidon vers le bas de pente

On voit que la position du conducteur le long de la pente ne lui donne pas un appui solide sur le sol pour exercer la force maximale nécessaire.
On voit que la moto risque de rouler au fur et à mesure du relevage ; soit il faut appuyer sur le frein au guidon (donc force limitée au bras) si point mort ; soit 1ère vitesse engagée.
La position est très inconfortable pour effectuer la manoeuvre.

CAS 4  :  Mon cas

Moto couchée à environ 45° en travers de la pente, guidon vers le bas de pente, les 2 roues vers le haut de pente - combinaison des cas 2 et 3.

La totale quoi !
Pas étonnant que je n'ai pu la relever que de 30° à 45° (maxi) - je n'avais pas assez de force pour lever davantage et dans le stress j'ai cru à un blocage mécanique.
En plus j'ai commis l'erreur de passer au point mort au lieu de laisser la 1ère engagée. Donc mon appui au guidon de la main droite était faible pour exercer une force importante étant donné que j'étais obligé d'actionner la poignée de frein.


REM : j'ouvre un topic sur le relevage de moto - une autre manière de faire que je vais adopter.
En école j'avais appris la méthode par le guidon.

BD