ANECDOTES VOUS CONCERNANT... EN MOTO

Hello

Avez-vous quelques anecdotes vous concernant en moto depuis que vous pratiquez ? Faites appel à votre mémoire !

Concernant ma ST (achetée il y a 2 mois) :

Le vendeur me fait rapidement le tour du propriétaire en m'expliquant quelques points techniques (démarrage, affichages au tableau de bord...)
Sachant que j'avais déjà été motocycliste il y a plus de 30 ans, tout ça est envoyé à deux fois la vitesse du son.

Je ne suis pas très attentif car subjugué par la beauté de la machine présenté dans un petit salon vitré sur une belle moquette.
De plus ça faisait 30 ans que je n'avais pas approché une moto avec intérêt.
Il la sort et la met sur le parking en me souhaitant bonne route.
J'effectue 2 tours de parking (on était un vendredi matin en août, donc il y avait de l'espace) histoire de sentir les commandes - j'ai les réflexes d'il y a 30 ans concernant la position de conduite etc... je suis heureux comme un gamin du haut de mes 60 balais.

Putain ! Je reprends la "Moto" (plaisir) après avoir juré de ne plus jamais y toucher - je me rappelle encore le moment où l'acheteur et sa copine étaient venus me prendre la Yam 650XJ dans le parking souterrain de mon immeuble, deux jeunots - le jeune homme roulait en Honda CX500 (V-Twin), trop haute et trop volumineuse pour sa copine ; cette Yam était pour elle, basse, maniable etc... elle était ravie, d'autant plus que la machine était équipée de la tête de fourche et du carénage Yamaha spécifique.

Bref, le soir vers 21h00 je me rends tranquillement à la pompe à essence du centre commercial.

Et à ce moment je m'aperçois que je ne sais pas comment ouvrir le bouchon du réservoir !
J'ai cherché plus de 5 minutes - et elles furent longues - et j'ai même dû demander à un automobiliste arrivé par là ! La honte... il a trouvé bizarre qu'il n'y ait pas de passage de clé d'ouverture.

Sourire désolé de l'automobiliste, mine déconfite du motocycliste. Au revoir Monsieur et merci quand même.

Je continue à remuer le capuchon supérieur de petit diamètre au lieu d'essayer de le soulever, et miracle il finit par se décaler un poil... et je comprends qu'il y a un axe de rotation qui permet de le dégager horizontalement et donner accès à la serrure.

Pas fier ce soir là le BeDeviller ! J'ai pu remplir mon réservoir... Ouf !


BD

je pense que je gagne le "pompon".. en me cassant le pied à mon premier cours de moto..c'est lourd une moto qui tombe. Et ça ne m'a pas découragée pour autant malgré les moqueries, sarcasmes et angoisses autour de moi.

Salut à tous,
Ah des anecdotes à moto, les ‘vieux’ motards (par le nombre d’années de pratique ) doivent en avoir des tonnes

Allez tiens, 2 petites assez anciennes mais finalement plutôt marrantes

Il y a quelques années, je pars faire quelques courses à Bordeaux. Je pose ma moto, je l’attache et je vais faire mes courses. Au retour, je détache ma moto, je monte dessus, je démarre, je passe la 1ère, j’embraye, le moteur prend ses tours mais je ne bouge pas. Je passe la seconde, j’embraye, pareil toujours immobile. Je me retourne et regarde ce qui peut clocher : On m’avait piqué la chaine

Une autre, à l’époque j’avais ma Guzzi California, une réplique des 850 qui équipait les flics US.
Et j’aimais bien mettre la tenue qui allait avec : casquette US etc..
Un jour, je tombe sur un accident, sans gravité mais de la tôle froissée au milieu de la route. J’étais un des premiers avec quelques voitures, je m’arrête pour voir s’il n’y avait pas de bobo et je fais un peu la circulation le temps que les gendarmes arrivent.
La mine éberluée des automobilistes qui se demandaient s’ils avaient affaire à un flic venu d’ailleurs ou si on tournait un nouvel épisode de Chips.  
Je suis parti avant que les 'vrais' flics arrivent

Voila, c’est tout pour aujourd’hui

Ahaha
Sympa vos histoires ^^
Rien pour moi malheureusement (ou pas xD)

Bonne idée BD

De mon côté va falloir que je fasse le tri

Hello,

En novembre 82! ...si! J'avais 20 ans et une Yamaha SR500, nous avions décidé d'aller en Suisse avec mon frère, derrière. J'ai été le chercher fin de journée, près de Louvain où il faisait sont service militaire, moi je devais le commencer quelques jours après! (beurk).
Nous avons emprunté les autoroutes allemandes, et je m'étonnais car en roulant à 130km/h compteur, je dépassais beaucoup de véhicules.
Nous sommes arrivés en Suisse en pleine nuit, il pleuvait et on y voyait rien dans le brouillard. Nous avons galéré pour trouver un hôtel, mais nous avons pu nous reposer et surtout nous réchauffer quelques heures. Le lendemain nous sommes entrés dans Lausanne et là j'ai constaté qu'on perdait de l'huile, beaucoup d'huile! A partir de ce moment nous avons sans cesse acheté de l'huile pour continuer à rouler. Nous avons hésité à mettre la moto sur le train et rentrer par ce moyen, mais c'était trop juste pour le timing, je risquais d'être "déserteur"! ;-) ...et nous n'avions pas le budget!
Nous sommes donc reparti vers le nord, par l'Alsace, il faisait super froid la pluie fine était à la limite de se transformer en neige, nous étions tout blanc. Nous avons répandu des litres d'huile sur la route, je n'osais pas rouler trop vite. Arrivé à Arlon, le brouillard était trop épais, j'y voyais pas à 50m et nous étions surgelés. Sur la place nous avons trouvé un café ouvert et un gars qui a mis à notre disposition un garage pour abriter la moto. Mon frère à contacté sa copine, elle est partie de Verviers, nous l'avons attendu dans le café, buvant des "OXO" (). Une heure après, lorsqu'elle est arrivée, nous tremblotions toujours, rarement eu aussi froid dans ma vie .... Après réparation, j'ai roulé à nouveau, et à cause ou grâce à un PV, j'ai appris que mon compteur était déréglé, à 130 j'étais à 150!!

Parmi d'autres :

Rencontre du troisième type.

En rentrant de balade, je m'arrête à un feu rouge, pied droit sur le trottoir.
Arrive une bagnole avec papa maman et grand garçon, qui s'approche et s'arrête pile sur ma botte gauche, heureusement costaude.
Impossible de bouger. Je me retourne et fait de grands gestes pour leur demander de reculer. Aucune réaction, si ce n'est un regard bovin du conducteur.
Toute la petite famille semble figée dans un autre espace-temps, et rien ne se passe jusqu'à ce que le feu passé au vert le type continue à me rouler dessus.

Je le suis en me jurant de garder mon sang-froid, le dépasse et m'arrête en travers de la route.
Je lui demande de s'arrêter et il me contourne, le regard toujours fixe et inexpressif.

J'étais tellement stupéfait que j'ai laissé tomber, mais je me demande encore s'ils étaient morts de trouille ou simples d'esprit, sans doute les deux.

Drôle de sensation.

Eric33 a écrit:On m’avait piqué la chaine
un flic venu d’ailleurs ou si on tournait un nouvel épisode de Chips.  

cedes a écrit: j'étais à 150!!

hé ben!
ça a du sacrément vous rapprocher cette aventure, les frangins

Vitocervo a écrit:Drôle de sensation.

punaise , oui , l'impression d'être...."rien"
et ton pied ça allait?

BeDeviller a écrit:Hello

Avez-vous quelques anecdotes vous concernant en moto depuis que vous pratiquez ? Faites appel à votre mémoire !

Concernant ma ST (achetée il y a 2 mois) :

Le vendeur me fait rapidement le tour du propriétaire en m'expliquant quelques points techniques (démarrage, affichages au tableau de bord...)
Sachant que j'avais déjà été motocycliste il y a plus de 30 ans, tout ça est envoyé à deux fois la vitesse du son.

Je ne suis pas très attentif car subjugué par la beauté de la machine présenté dans un petit salon vitré sur une belle moquette.
De plus ça faisait 30 ans que je n'avais pas approché une moto avec intérêt.
Il la sort et la met sur le parking en me souhaitant bonne route.
J'effectue 2 tours de parking (on était un vendredi matin en août, donc il y avait de l'espace) histoire de sentir les commandes - j'ai les réflexes d'il y a 30 ans concernant la position de conduite etc... je suis heureux comme un gamin du haut de mes 60 balais.

Putain ! Je reprends la "Moto" (plaisir) après avoir juré de ne plus jamais y toucher - je me rappelle encore le moment où l'acheteur et sa copine étaient venus me prendre la Yam 650XJ dans le parking souterrain de mon immeuble, deux jeunots - le jeune homme roulait en Honda CX500 (V-Twin), trop haute et trop volumineuse pour sa copine ; cette Yam était pour elle, basse, maniable etc... elle était ravie, d'autant plus que la machine était équipée de la tête de fourche et du carénage Yamaha spécifique.

Bref, le soir vers 21h00 je me rends tranquillement à la pompe à essence du centre commercial.

Et à ce moment je m'aperçois que je ne sais pas comment ouvrir le bouchon du réservoir !
J'ai cherché plus de 5 minutes - et elles furent longues - et j'ai même dû demander à un automobiliste arrivé par là ! La honte... il a trouvé bizarre qu'il n'y ait pas de passage de clé d'ouverture.

Sourire désolé de l'automobiliste, mine confite du motocycliste. Au revoir Monsieur et merci quand même.

Je continue à remuer le capuchon supérieur de petit diamètre au lieu d'essayer de le soulever, et miracle il finit par se décaler un poil... et je comprends qu'il y a un axe de rotation qui permet de le dégager horizontalement et donner accès à la serrure.

Pas fier ce soir là le BeDeviller ! J'ai pu remplir mon réservoir... Ouf !


BD

aha idem pour mon premier plein!!

Hello

J'avais obtenu mon permis de conduire voiture un peu auparavant... et ça me démangeait de rouler en moto 125.

J'étais en stage de formation de pilote professionnel (avion) pour pas loin de 2 mois à Carcassonne au centre national de formation aéronautique.
Tous les week-ends je prenais le train pour Marseille pour aller chez ma soeur.

Un samedi matin de Juin, en me promenant sur le Cours Lieutaud, je trouve la Suzuki GT 125 Gold Label superbe, dans la vitrine d'un petit magasin moto.
Comme je suis du genre à me décider très vite, j'achète.
Le samedi suivant dans l'après-midi, je viens la chercher.

Fuck ! Le vendeur ne la pas préparée ; il me dit avoir été malade...
Je n'y connais pas grand chose et je suis pressé de partir pour Carcassonne et je suis particulièrement énervé à ce moment là.
Je ne veux pas attendre mardi (je ne peux pas... j'ai ma formation et je ne dois absolument pas prendre du retard).

Jeune fou, je décide de partir quand même - il est 18h30, il fait bien jour en Juin. On a juste vérifié les niveaux d'huile.

Sortie du magasin qui donne sur la rue, il faut effectuer un virage de 90° par la gauche pour moi.
N'ayant jamais conduit de moto - juste le Solex de mon cousin à Cannes pendant les vacances des années auparavant - je me remémore les conseils des copains motards :
"Tu débrayes avec la poignée gauche en appuyant dessus- tu appuies sur le levier de vitesse vers le bas avec le pied gauche - tu mets du gaz avec la poignée droite - tu lâches doucement la poignée d'embrayage - la moto part - tu mets du gaz - tu recommences mais en levant le levier des vitesses pour les monter..."

J'applique... et je cale sur le trottoir ; pas assez de gaz avec ce moteur 2 temps.

Je recommence ; mais cette fois avec trop, beaucoup trop de gaz.
Je suis surpris par la lancée de la moto vers l'avant.
Putain ! Faut tourner à gauche.

Je vire à gauche en catastrophe et... mon pare-cylindre de forme carrée et assez large vient taper dans la portière d'un véhicule qui passait au ralenti.

On constate les dégâts ; moi pare-cylindre un peu tordu mais sans plus, le véhicule a la portière gauche du conducteur bien enfoncée.

J'explique mon cas i.e 1ère moto, énervé par le vendeur qui n'a pas fait son boulot, pression du retour vers Carcassonne en partie de nuit etc...

Le conducteur examine soigneusement les dégâts. Je lui propose de remplir le constat d'accident rapidement.

Il me regarde dans les yeux... et me dit avec son accent chantant, en levant le bras au ciel :
"Bon, allez va, tu peux partir, il se fait tard !"
Sur ce, il remonte dans sa voiture et s'en va comme si rien ne s'était passé.

...

Je taille la route tant bien que mal, manque de me foutre dans un fossé en regardant devant ma roue, tétanisé par le fait d'être si près du bord de la route.
J'ai eu de la chance, un virage s'est présenté par la droite et la moto s'est remise à peu près au milieu de la chaussée.
Je n'ose imaginer si le virage s'était présenté par la gauche... je terminais dans le fossé.
La moto va où le regard se fixe, ouaip ! Et à ces moments, je fixais la route à 1 ou 2 mètres devant la roue...

La nuit tombe. J'allume mes feux.
Merde, il ne se passe pas grand chose ; c'est quoi cette loupiotte qui éclaire juste mon garde-boue ?

Je m'arrête, positionne les commodos différemment pour vérifier et je réalise que l'ampoule du phare est HS.

Je suis quand même arrivé à Carcassonne sain et sauf en ayant roulé longuement de nuit en feu de position.

...

BD

Hello

Début Mai 198x - Il est 23h00 - l'envie de me changer les idées, l'envie d'une petite ballade nocturne, je décide d'enfourcher ma GT125 de chez Suzuki.
Je taille la route avec un T-shirt et un petit blouson de toile en popeline sur le dos. Je m'aperçois rapidement qu'il ne fait pas si chaud que ça et assez rapidement je commence à trembloter.
J'arrive aux abords d'une agglomération de la petite couronne et je décide de rentrer.
Je m'arrête au bord de la route prêt à faire demi-tour.
Tiens, un peu plus loin devant moi, j'aperçois une voiture arrêtée, feux de position allumés... à cette heure ci, certainement des amoureux en train de se bécoter comme dans la chanson de Brassens.
Personne ? J'effectue mon demi-tour en franchissant la ligne blanche continue et hop, plein gaz vers mon home sweet home.

Je traverse une à une les petites agglomérations autour de Panam et Merde ! A chaque carrefour les feux passent à l'orange alors que je roule poignée dans le coin.
Je passe ? Je passe pas ? Je passe ? Je passe pas ?
Non, comme un lâche, je freine à chaque fois ; donc je passe pas et je pile à chaque feu. Puis démarrage en trombe, le moteur qui hurle à la mort - mon moteur 2 temps ne supporte pas d'être en dessous de 7000 tours - les pneus qui crissent.

Enfin, après moulte "oranges", après moulte lâchetés, j'arrive porte de Saint-Ouen ; j'habite près de la mairie du 18ème.
Et merde encore un "orange" avant de passer dans l'intra-muros et m'engager dans la rue Vauvenargues.
Il est long ce "rouge", long, long, long.
Bon, aller, personne en vue devant avenue de Saint-Ouen, personne en vue à droite boulevard Bessières ; aller, je peux bien me faire un "rouge", exceptionnellement.
Je passe la première prêt à repartir.

Soudain, un véhicule sorti de je ne sais où s'arrête à ma hauteur, tout près sur ma droite.
Quel con ce mec, il fait quoi là, si près ?
Je tourne la tête... et je vois un type sortir par la droite et me dire "Police, arrêtez-vous !"
Quel abruti, mais je suis déjà arrêté... enfin.
"Vous avez effectué une manoeuvre dangereuse à xxxx (nom de l'agglomération) !"
"Euh... Ah bon mais je ne comprends pas !"
"Vous avez fait demi-tour en franchissant une ligne continue"
Et c'est là que me revient en tête la voiture des amoureux de Brassens. C'était une bagnole de flic banalisée.
Et c'est là que je me dis que j'ai été suivi depuis et que heureusement j'ai été un gros lâche, n'ayant franchi aucun "orange" ni aucun "rouge".
Je fais donc mon cinéma en exagérant mon grelotement, en grimaçant le visage, faisant ressortir toute ma souffrance, disant que j'ai terriblement froid et que je suis vraiment pressé de rentrer me réchauffer, habitant tout près d'ici.
La volaille contrôle mes papiers avec une lenteur infinie... à mon goût, tourne autour de la machine, certainement afin de déceler la moindre irrégularité technique.
Que nenni ! Chez moi tout est conforme, il n'y a rien de modifié illégalement.
On me laisse enfin repartir.

Je n'ose imaginer ce qui se serait passé si j'étais passé plein gaz à tous les "orange" et grillé tous les "rouge"...

BD

Hello

Ce qui m'est arrivé ce vendredi après-midi...

Je procède au remplacement de la pédale de frein arrière - RAS.

A la fin, avant de ranger les outils, je décide d'essayer de mettre en place la clé plate en demi-lune qui me sera nécessaire pour déposer mon crash-bar droit et le remplacer un peu plus tard.

Impeccable, elle s'installe sans problème à l'intérieur du berceau sur l'écrou de 17.
Je prends quelques photos.

A ce moment arrive ma voisine ayant garé sa voiture en face de moi, sur sa place de parking.
Pour bricoler, comme il fait beau, je laisse la porte du box à moitié ouverte pour profiter de la lumière... et du ciel bleu devenu tellement rare ces derniers jours.
Elle m'aperçoit et vient donc me saluer.
On discute de ce qu'on va faire durant les fêtes de fin d'année et autres sujets de la vie quotidienne.

Bon, il est temps de ranger les outils et ensuite aller faire un galop d'essai avec la moto pour tester le frein arrière.

Un peu pressé par le temps, on arrive à 16h00, je range vite fait les outils et autres ingrédients sans les lister comme je le fais habituellement. On verra ça au retour.
(Mes outils sont rangés chez moi et non pas dans le box voiture/moto)
Je laisse tout ça en vrac dans la cuisine et je pars m'équiper pour la chevauchée d'essai.

Impeccable, il n'y a pas d'anomalies, la pédale de frein répond correctement comme celle qui a été remplacée.
Bon, pas trop de monde en ville, je décide de continuer à rouler un peu dans cet air frais vivifiant et sous ce ciel bleu.

Tout d'un coup, à la sortie d'un rond-point, en pleine accélération vers un bout de ligne droite à voie rapide, j'entends un bruit mi-métallique clinquant, mi-verre qui se brise, mi-carillon ou clochettes durant environ 2 secondes.
Ai-je percuté une bouteille en verre, une lame métallique qui traînait à terre... je n'ai pourtant rien vu d'anormal sur la chaussée.

Je pense un moment avoir perdu le support de ma sacoche latéral... absurde ; elle est très bien fixée. Je touche de la main gauche, elle est toujours là.
A droite ma main touche la sacoche-outils... Bon, rien d'anormal !

Je roule encore un petit quart d'heure, et retour à la maison.. moto rangée proprement dans le box.

J'ai envie de prendre une bonne douche, m'habiller relax, prendre un thé et à la fin ranger les outils.
C'est quand même le bordel dans la cuisine avec tous ces outils en vrac.

Bon aller, courage, on range d'abord et on profitera de la fin d'après-midi après.

Je fais l'inventaire des outils et les range un à un.

Eh! la trousse contenant les 4 clés plates en demi-lune a toujours un espace vide.

Putain ! le bruit de tout à l'heure au rond-point, ça ne peut qu'être la clé de 17 que j'ai prise en photo avant de discuter avec ma voisine.
J'ai tout bonnement oublié de l'enlever - en plus un peu cachée car placée à l'intérieur du berceau.

Merde alors, il faut ressortir, se rendre sur les lieux et trouver cette clé - je n'ai vraiment pas envie d'en acheter une autre.

Et j'enfourche la moto à nouveau en ayant vérifié qu'aucun organe n'a été percuté et endommagé par cette clé lorsqu'elle s'est détachée de son écrou et s'est envolée.

Il est 17h00 passé et plein de bagnoles maintenant... je me calme afin de ne pas commettre bêtement une imprudence ; bref, j'arrive sur les lieux, gare ma moto comme je peux en sécurité sur un parking à 100 mètres de là.

Et je me mets à scruter cet endroit du rond-point et assez rapidement j'aperçois ma fameuse clé de 17 en demi-lune sur le bord de la route, un peu cachée par quelques feuilles rousses de cette fin d'automne.

Ouf! Et en plus elle se trouve de mon côté, pas besoin de traverser, car ça devient assez encombré d'automobilistes pressés de rentrer chez eux, donc non pas sans danger.

Soulagé, joyeux, euphorique, je repars non sans faire une autre virée de 15 km en mode conduite assez sportive. Après tout il fait beau, continuons à rôder les Metzeler.

Cette clé aurait pu voler dans la chaîne ou se mettre en travers du côté de la roue arrière... blocage mécanique divers... accident !

Je m'en suis bien tiré ! J'ai eu de la chance.

Les accidents arrivent toujours à la suite d'un certain nombre d'évènements majeurs ou mineurs qui forment une chaîne de circonstances malheureuses.

- Vouloir prendre des photos rapidement d'un évènement inutile qui n'est pas en lien avec le travail effectué au présent (j'aurais dû attendre le moment de changement de crash-bar pour faire mes photos de manière complète)
- Arrivée impromptue d'une personne qui vous isole de l'évènement sur lequel vous êtes en pleine activité (déconcentré par une discussion non en rapport avec la tâche en cours)
- Pression due au temps (il faut faire le galop d'essais rapidement avant que les routes soient encombrées, avant que la nuit tombe)
- Négligence sur une tâche que l'on exécute toujours à un moment précis par principe (remettre à plus tard l'inventaire des matériels utilisés)
- Fait difficile à déceler de manière immédiate (la clé est peu visible immédiatement car placée à l'intérieur du berceau)
- Etc, etc, etc...

Encore une leçon à retenir. C'est ça l'expérience !

BD

Bonjour, l'autre jour je me décide à partir en quête d'une nouvelle concession... Oui car la concession de Ath, le garage Mourin, a cessé depuis le 1er janvier... La poisse, c'était à 2 pas de chez moi, j'aurai presque pu y aller en poussant la bête... Donc me v'la parti visiter celle de Dampremy, près de Charleroi. Petit arrêt à la pompe pour faire le plein, je redémarre et m’aperçois que le gps est éteint, re-arrêt avant de m'engager sur la chaussée, j'ouvre la visière et... Bordel, elle ne s'ouvre pas... Je force un peu, pas moyen... Ça s'embue, je m'énerve! J'enlève le casque, les gants et m'escrime sur cette p*tain de visière de m*rde à tel point que je la déboite des pivots... donc là, elle s'ouvre, je la remboîte, vérifie tout le bazar, la referme et rebelotte... Vingdieu !!! que j'me dit, sous les regards amusés des usagers de la pompe...
Je me calme un peu avant de tout foutre en l'air et observe un peu mieux le mécanisme de fermeture... Tiens tiens tiens, c'est quoi ce petit machin en plastique? Ho, ça bouge...  
Voilà, maintenant je sais que ma visière est verrouillable... Je l'avais verrouillée par mégarde avec mes gros gants...
Moralité, toujours bien lire le mode d'emploi   , même pour un bête casque...

Hello

Hier après-midi, superbe temps !
Je laisse tomber mes activités en cours pour aller rider sur les routes de campagne et forestières.

Au bout d'une centaine de kilomètres, petite pose sur la place de la mairie d'un petit village bien joli, histoire de boire un petit coup et avaler quelques biscuits sous ce beau soleil pré-printanier. Cool !

Avant de remettre mon casque et enfiler mes gants, debout à côté de la bécane, je démarre titine...
 Elle ne démarre pas !!!!!

Bon, on se calme.

Je coupe le contact, attends un instant... peut-être l'ODB n'a pas réinitialisé correctement ?
Re-contact, l'ODB fait correctement son job, les indications sont correctes.
Ca ne démarre toujours pas.

Contrôle que je suis bien au point mort, je repasse quelques vitesses à vide.
La lampe verte s'allume correctement à l'affichage 0 du point mort et non pas sur un autre rapport.
Ca ne démarre toujours pas.

Je mets titine sur sa béquille centrale et efface la béquille latérale, on ne sait jamais... un contact foireux ?
Putain ! Ca ne démarre toujours pas.

Un fil de batterie débranché... un mauvais contact dans le bouton poussoir de démarrage... un fusible grillé... pire, le démarreur grillé...

Bon, il va falloir vérifier méthodiquement chaque point un par un.
Le casque est pendu au guidon, alors je le prends et l'enfile sur ma tête ; les gants sont posés sur le réservoir, je les enfile.
J'enfourche la moto et la pousse un peu plus loin à quelques mètres pour aller faire tranquillement mes vérifications.

Je suis donc assis en position conducteur. Je redémarre un coup, histoire de voir.

La vache ! Elle démarre sans rechigner et le moteur ronronne comme il l'a toujours fait !  

Et là je réalise qu'auparavant, debout à côté de la moto, j'avais tout simplement oublié d'actionner le levier d'embrayage !  

En étant assis en position conducteur, j'avais eu le réflexe conditionné de débrayer avant de démarrer ! Comme quoi...

Je pense que c'est le casque accroché au guidon (à gauche donc) qui a fait que j'ai totalement occulté le levier d'embrayage, qui est devenu comme insignifiant.


BD

ah la vacherie
en plus tu avais l'air i"ntelligent " face aux spectateurs

Jeudi après-midi vers 15h00, j'étais seul au petit café du village.
(De toute façon, personne ne doit savoir qu'il faut débrayer pour démarrer   )

BD

Ah mince, le coup de stress !

Remarque, je pense que ce genre de chose va bien m'arriver quelques fois, ma kawa se démarre sans toucher l'embrayage, va falloir que je prenne le coup de main.

Une chose pareille m'est arrivée aussi en sortant des courses. Je dépose mon casque sur le réservoir, près du guidon pour avoir les 2 mains libres pour charger le top case tranquillou.

Je me gante, pose le casque et roule ma poule...sauf que rien ne se passe. Le casque avait appuyé sur le coupe moteur d'urgence !

Quelques instants de solitude là...

Si ça t'arrive, inconsciemment la lecture de mon message va te venir à l'esprit avant que tu puisses envisager une quelconque panne.

(Franchement, je ne me voyais pas appeler le dépannage de l'assurance ou celui de chez Triumph)

BD

J'espère

Bon, ben j'ai pensé à toi cette après midi. Sauf que moi, à l'insertion de la clé et du tour de contact, y a rien qui se passe...

2h plus tard, la dépanneuse arrive, on chippote un peu, un coup de jus à la batterie (qui n'a que 400km tout de même !), et ça repart comme en '40 sauf qu'on sait pas très bien ni pourquoi ni comment.

Ni une, ni deux, je me traverse la ville à l'heure des bouchons (ô joie) pour m'entendre dire que c'est pa grave M'sieur, juste une fiche qui était mal emboitée.

Je l'ai mi figue- mi raisin là...

J'espère que ça n'arrivera plus, parce que c'est plutôt embêtant, et que ma bécane est mon véhicule du quotidien, tout de même !

Bon, plus que 350 km avant le premier entretien du rodage, je suppose qu'ils feront une vérif en profondeur de tout ça.

La vache, tout ce qui est d'ordre électrique est réellement flippant.
Surtout qu'elle est toute neuve, ça fiche un petit coup au moral.

Si c'est réellement une fiche mal emboîtée, ça va. Bien clippée elle ne devrait plus s'enlever.

Une fois, sur une voiture, c'était un capuchon de bougie qui s'était déboîté. Et sur le bord de la route, j'avais mis un peu de temps à trouver car les bougies étaient bien placées en profondeur dans le bloc-moteur.

BD

Hello

Il y a des types bizarres quand même.

Le mois dernier, j'étais parti en petite ballade de nuit, il faisait bon.
Dans ma ville, avec les sens uniques, je suis parfois obligé de passer par la gare SNCF pour rentrer chez moi.

Il est environ 1h15 et je suis arrêté à un feu rouge.
Un type assis sur un rebord du petit parking de la gare vient tranquillement vers moi.
Il m'explique qu'il a été surpris et qu'il n'y a plus de train de banlieue pour rentrer dans sa petite ville xxx (cette petite ville xxx est située à un peu moins de 10 km et on y va par la route nationale).

Il me demande gentiment, le plus naturellement du monde, si je veux bien le prendre en place arrière et l'emmener chez lui.
Sans me démonter, je lui pose la question suivante :
"Vous avez un casque, des gants et des bottines moto ?
"Parce que si vous n'avez pas ça, c'est dangereux et je ne pourrai pas vous dépanner !  
"Si je me fais arrêter par la police je vais être verbalisé !
"Si j'ai un accident et que vous êtes molesté, votre famille va porter plainte contre moi pour ne pas vous avoir mis en sécurité !

Là, le type est pris au dépourvu et reste bouche-bée.  

Je lui dis "Allez plutôt prendre une chambre à l'hôtel là-bas, il est très confortable !".

Sur ce, je démarre - sans savoir si le feu était passé ou non au vert - et je rentre à la maison.  

Certaines personnes vous prennent vraiment pour des billes... et pensent que tout leur est dû, le plus naturellement du monde.  


BD

C'est chouette toutes ces anecdotes

En rentrant des Pyrénées cet après-midi, je m'arrête au bord d'un chemin en pleine campagne pour me dégourdir les jambes (oui bon, soulager ma vessie   )
Une voiture passe devant moi, s'arrête, fait marche arrière
Un couple jeune, avec un bébé derrière "Vous avez un problème, vous êtes en panne ?"
Avec la Street Twin, la solidarité motarde s'applique même aux couples d'automobilistes avec bébé

Plus moyen de pisser peinard



Sympa en tout cas